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 Les chroniques d'Aramil

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AuteurMessage
Aramil S
Invité
Anonymous



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MessageSujet: Les chroniques d'Aramil   Les chroniques d'Aramil Icon_minitimeVen 2 Fév - 6:28

Voila donc l'histoire complete d'Aramil ! Postée à raison de n'importe quand, quand j'ai envie ! (version raccourcie Smile peut-être qu'un jour elle paraitra en livre !)

Si vous avez un quelquonque commentaire ou une critique à poster, Faites-le !

SOMMAIRE :


Enfance


Dernière édition par le Ven 2 Fév - 6:29, édité 1 fois
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Aramil S
Invité
Anonymous



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MessageSujet: Re: Les chroniques d'Aramil   Les chroniques d'Aramil Icon_minitimeVen 2 Fév - 6:29

Enfance

Aramil naquit au pied du château de Mythan, d'un père humain, chevalier de la lumière, et d'une mère elfe, femme de la cour du roi Katan. Ainsi, issue d'un milieu trés noble, il grandit à l'abri du besoin, pourtant, il s'avera quelqu'un de totalement incontrolable. Exité, exentrique au possible et indiscipliné, Aramil entama sa formation de guerrier à l'age de huit ans. On ne pouvait pas dire qu'il soit d'une efficacité remarquable. Mediocre voire mauvais, Aramil ne progressait pas bien vite. Ainsi, au fur et à mesure de son enfance, il se rapprocha des enfants de la paysannerie, et notament d'un nommé Melm, avec lequel il apprit à nager et en compagnie duquel il explora tout les recoins de la ville.

Aramil était agé de dix ans lorsque survint l'evenement qui changea son existence. Il se promenait alors en compagnie de Melm quand celui-ci fixa avec envie les oranges d'un vendeur à l'etalage.
- Tu en veux une ? Je te l'achete, demanda-t-il en lui decochant un grand sourire.
L'autre lui rendit son sourire et repondit :
- Pourquoi acheter ?
Il s'avancerent tout deux vers l'etalage et profitant de la foule, Melm attrapa l'une des oranges du vendeur. Malheureusement, tout ne se passa pas exactement comme prevu. Le vendeur surprit le gamin et s'epoumona alors pour qu'on le rattrappe. Quatres honnetes paysans se lancerent aprés eux et ils eurent bien du mal à se faufiler parmis la foule. Pendant une dizaine de minute, ils se cacherent sur la place, minute pendant lesquelles Melm en profita pour engloutir son orange. Mais la cachette nefut pas suffisante bien longtemp. Les paysans retrouverent leur trace et s'elancerent aprés eux. Aramil et Melm echouerent ainsi dans les bas-fonds de la ville ou ils percuterent violemment un type plutot grand, portant sous ses haillons, une armure de cuir. L'homme les regarda de haut longuement puis demanda :
- Que fuyez-vous les enfants ?
Ils hesiterent. Le regard de l'homme semblait bienveillant. Melm regarda Aramil qui lui, fixait avec fascination la dague que l'homme avait accroché à sa ceinture.
- Eh bien ?
Toujours pas de reponse, le visage de l'homme se mua en une expression indechiffrable. Aramil eut un mouvement de recul, qu'il maudira toute sa vie. Sa cape devoila le blason de sa famille et l'homme afficha alors une folie pure. Sa voie tonna comme l'eclair :
- TOI !
Aramil ne compris pas, Melm voulut s'eloigner mais l'autre l'attrappa par le colet.
- Tu va payer pour ce que ton père m'a fait !
Cette fois Aramil fut vraiment terrifié. Il se prit même à esperer l'arrivée de ses poursuivants. D'une toute petite voie il minauda :
- Pardon ?
L'autre ne faisait même plus attention. Il lança Melm contre le mur voisin avec une force inouïe. Melm s'effondra en un petit tas informe. Un moment Aramil hesita. L'autre degaina sa dague et voulut le frapper. Aramil evita le coup et sortit maladroitement son épée. Il darda un regard inquiet vers la masse informe de son ami. Cela allait, il ne semblait rien avoir. Un nouveau coup fusa et lui entailla l'epaule. Aramil hurla de douleur et trebucha tête la premiere dans la boue de la ruelle. A ce moment lui parvinrent des cris. Les paysans accouraient. Entendant egalement la rumeur de leur approche. L'agresseur s'enfuit en bondissant.
Lorsque les paysans arriverent. Aramil s'etait redréssé. Il tenait maladroitement son epaule ou coulait abondamment un sang rouge et chaud. Des larmes coulaient de ses yeux. Il les ravala, un homme ne pleurait pas .
- Je ... Je vais payer l'orange.
- Garde ton argent, lança alors le vendeur. Je n'en veux plus. Ta punition a été bien pire que celle que je t'aurai infligé. Je suis vraiment désolé ...
Aramil ne comprit pas. Il n'avait qu'une coupure à l'epaule ! Ce n'etait pas pire qu'a l'entrainement ! Mais c'est alors qu'il la vit, au dessus de son ami. Il la verrait à tout jamais, rouge sur le mur gris et sale de la maison voisine, une colonne de sang. Il baissa les yeux et toute l'horreur de la scene apparut alors à ses jeunes yeux : au milieu d'une marre de sang, gisait Melm, la nuque rompue ...

Lorsqu'on le raccompagna chez lui, il n'avait plus de larmes à pleuré. Il ne sentait plus que la rage qui bouillonait dans ses veines. Son âme, son corps et son esprit hurlaient vengeance d'une même voie. Il apprit alors qui etait cet homme. Il faisait partie d'une bande de coupe-jarret qui sevissaient dans le Sud. Hateku, le père d'Aramil, et une troupe de quatre autres chevaliers avaient été chargés de les arreter. Il l'avait fait sans aucun probleme mais l'un des brigand s'etait echappé. Perdu, seul dans un pays ou il était rechercher partout, l'homme avait tenter de gagner Magyars. Il avait réussi semble-t-il. Et il etait même revenu, sans doute mieux entrainé que jamais, pour se venger d'Hateku, qui avait detruit la vie de ses amis.

Aprés cet evenement, Aramil devînt un modele de discipline, d'entrainement et de perseverance. Il travaillait jour et nuit, ne dormant que trois heures par nuit. De jour, il s'entrainait, lisait, emagasinait des informations, la nuit, il commença par explorer les differentes ailes du château. Une nuit, il penetra même dans l'aile royale. Il se fit voir, manqua de se faire assassiner, mais parvint à s'echapper par une fenêtre. Quand enfin il jugea qu'il maitrisait suffisament l'art du camouflage et de l'infiltration, il s'elança dans les rues de la ville et traqua son agresseur. Il avait alors treize ans et il le retrouva bien assez vite. Pendant un mois, il le suivit depuis les toits, chaque soir, de la taverne ou il passait la soirée jusque chez lui. Et chaque jour, Aramil etudiait davantage encore. Il finit par connaître par coeur la recette de trois poisons : L'elmris, un poison qui anéantissait les reflexes de la cible, l'Avrel, un poison qui brouillait sa vue, et un acide corrosif dont il apprit la recette auprés d'une gitanne de passage appelée Mejaï.

Il prepara consciensieusement son expedition et se munit de 50mL de chacun des poisons, accroché à une fiole sur son torse. Vetue d'une armure de cuir et d'un masque noir, il se posta dans l'un des raccourcis sombres et deserts qu'empruntait sa cible chaque soir. Il s'adossa ainsi nonchalement au mur et au passage de l'homme il lança dans un murmure presque inaudible :
- Tu te souviens ? Il y a trois ans, dans une ruelle proche d'ici ?
- Hein ? L'autre était paniqué, il fouillait des yeux les alentours, quand il se retourna, Aramil etait dissimulé dans un recoins sombre de la ruelle.
- Tu as tué un enfant, et bléssé un autre ...
- Soit plus précis, j'en ai tué tellement ! fit l'autre qui reprenait de l'assurance.
- Ainsi donc il y en a eut d'autre. Soit, c'était le fils Satsobe. Et maintenant, tu vas payer !
L'autre ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Comme un chat, Aramil se jetta entre ses jambes, il avait enduit un coté de sa lame avec de l'elmris et l'autre avec de l'avrel. Il tenait la dague pointe vers le bas et lança un grand mouvement circulaire dans les jambes de l'autre. Une mince coupure apparut entre deux pieces de son armure et l'Avrel se repandit à toute allure dans ses veines. La seconde d'aprés, Aramil repassait dans l'autre sens, la lame vers la haut cette fois-ci et l'Elmris se repandit à son tour dans les veines de sa victime ...
Celle-ci poussa un cri de surprise et se retourna. Mais Aramil s'etait à nouveau caché. Dans sa tête, il compta les trentes secondes necessaires aux deux poisons pour faire leur effet. L'autre tituba et Aramil se rua sur lui il planta sa dague jusqu'à la garde dans l'epaule de son rival qui hurla de douleur.
- Ca c'est pour mon epaule !
L'autre voulut alors à son tour attaquer, Aramil comprit qu'il ne pourrait pas recuperer sa dague et eviter le coup. Il la laissa donc dans l'epaule de l'homme, repandant ainsi un peu plus de poison dans son corps puis il bondit en arriere. L'autre lança ensuite sa dague vers le ventre de notre héros. Celui l'intercepta et pressa fortement le nerf du poignet de son adversaire. Il poussa un cri de surprise et la dague tomba sur les pavés crasseux avec un cliquetis mettalique. Le bléssé sucomba à la rage. Il lança son coude en avant et plaqua Aramil au coude, l'ettouffant à moitié.
Mais son adversaire n'eut pas le reflexe qu'il attendait : il saisit un flacon contenant un liquide verdatre et dit, avec un sourire :
- Tu as perdu, je suis vengé.
Et il fracassa le flacon d'acide sur le visage de l'autre qui poussa un hurlement, le lacha et saisit sa tête en hurlant. Aramil saisit alors la dague à terre et il la leva au dessus de sa tête. Mais il se produisit quelque chose qu'il n'avait pas prévu. Il s'arreta devant ce corps sanguinolent, sanglotant et agité de convulsions. C'etait ce sentiment dont lui avait parlé son père : la pitié ... Mais il se rappela alors les conseils de son maître d'arme : « Tu progresse vite, c'est bien. Mais n'oublie jamais : ne laisse jamais un adversaire à terre vivant par pitié ! Il n'aura alors plus de cesse que de se venger et de te detruire. Il deviendra alors ton plus coriace adversaire ». Des propos que le roi, la reine et son père aurait sans doute condamné mais ils n'en surent jamais rien et la lame de la dague fila dans la nuit jusqu'à la gorge de l'homme ...

Aramil, pour la premiere fois, avait tuer. Il sentit un tressaillement au fond de lui-même, un sentiments etrange deferla en lui. Il avait envie de pleurer, mais ses yeux resterent secs. Desormais, il n'aurait plus de cesse que de chatier tout ceux qui repandraient le mal autour d'eux. Il était devenu comme sa cible : un tueur et un assassin.

Le jeune Aramil poursuivit sa formation. Son visage adoptait maintenant toujours l'expression que l'on attendait de lui. Il devînt mefiant, d'une mefiance dissimulé, mais alerte. Il poursuivit ses escapades nocturnes et retourna alors dans l'aile de la royauté. Il parvint ainsi à s'assoir à deux metres de la chambre royale sans être repéré. Puis il se lassa de ces expeditions. Il attendait maintenant le temps ou il devrait partir pour la quete initiatique que sa famille demandait. Pendant cette quête, il pourrait alors temoigner de son arts. Son maître d'arme ne parvenait même plus à le frapper au cour de leurs duels d'etrainement, peut-être etait-ce dut à sa faiblesse. Quoi qu'il en soit, leurs duels durait rarement plus d'une minute. Aramil exploitait à chaque fois toute les possibilités que presentant son equipement, celui de son adversaire et son environnement ...

Et à la veille de son seizieme anniversaire, une franche exitation s'empara de lui ...
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