[si un PJ vient voir Yuki, qu'il poste ici, s'il a un lien telepathique avec elle (en vertue de son pouvoir) qu'il poste ici aussi, je préfère éviter les MP en RP]
Aprés cinquante années de meditation, Yuki s'eveilla. Elle dormait dans un arbre au tronc large de deux mètres. Cela pouvait sembler petit, mais l'intérieur de cet arbre, Yuki l'avit agrandit par le biais d'artifices magiques. A l'intérieur se trouvait entre autre une table, une étagère contenant mille et unes herbes médicinales différentes. Cette demeure était celle de la druidesse depuis cent-cinquante longues années. Rares étaient ceux qui venaient lui demander conseil, mais pour les accueillir, elle avait prévu une demi-douzaine de paillasses confortables en plus de la sienne.
L'écorce de l'arbre s'ouvrit donc pour laisser sortir un jeune tigre. Yuki appréciait particulierement cette forme car elle representait pour elle la sagesse de la jungle. Elle aurait volontier pris la forme d'un cerf mais elle jugea cela peu recommandable, en vertue de l'environnement dans lequel elle avait décidé de s'installer il y a de cela fort longtemps. Elle s'aventura au dehors et fit quelque pas dans son bosquet. Son bosquet, c'était sa demeure. Pour nombre d'humain il aurait parut parfaitement anarchique, mal organiser et se melait parfaitement à la forêt. Un mage se tiendrait cependant à distance, car il reconnaitrait aisement dans l'enchevètrement de branches, les multiples pieges et artifices magiques qui le defendaient. Ces pieges reconnaissaient parfaitement un être enquête d'aide au simple promeneur, ou pire, à l'agresseur.
Ceux qui sont dans le besoin sont toujours les bienvenus chez Yuki, Elle les accueille et s'occupe d'eux pendant tout le temps ou ils souhaitent rester. Les autres, le déluge magique qui s'abattrait sur eux s'il s'approchaient les tient à distance.
Yuki fit quelque pas dans l'enchevetrement rocheux. Elle s'entoura d'une nouvelle illusion qui la faisait paraitre aux yeux de tous comme ce qu'ils se representaient de la sagesse et de la confiance. Ainsi était-elle différente pour chacun de ceux qui la regardaient. Pour les femmes elle pouvait adopter l'apparence du plus bel homme de la création. Pour les hommes, celle de la plus belle femme. Mais tomber amoureux d'elle était impossible : elle parraissait toujours plus innaccessible. Pour les animaux, elle adoptait souvent la forme d'un autre individu de leurs éspèce, un peu plus grande et entourée d'une aura vert emeraude qui scintillait autour d'elle.
Yuki s'assit et contempla pendant quelques instant la vaste étendue de forêt autour d'elle. Elle avait choisit un coin reculé, ni trop loin des hommes, ni trop loin de la mer qu'elle aimait observer. Depuis les portes de son bosquet, on la voyait, immensité bleu azur à l'horizon, entre deux collines qui aspiraient à devenir des montagnes. Les pentes boisées contrastaient avec les reflets clairs du ciel et de l'ocean.
Un couinnement attira son attention, une femelle babouin se tenait à quelques pas d'elle, tenant entre ses mains un bébé qui semblait incontient, les bras ballant contre le ventre de sa mère. Une vilaine blessure, faite par les humains, ou les elfes, par une flêche en tout cas, était plantée dans la jambe du bébé, elle traversait le membre ballant de l'enfant. Yuki soupira, elle se souvînt d'une phrase qu'elle avait autrefois enseigner aux elfes : "Frappe pour tuer, ne laisse jamais un être souffrir. Laisser souffrir est la marque du mal". Cette maxime, ils ne l'avaient jamais oubliés. Ca n'était donc pas un elfe qui avait tiré. Elle prit l'enfant retira la flêche, et appliqua sa paume contre la blessure. Il y eut un éclat vert et l'enfant repris conscience. De sa blessure il n'y avait plus trâce.
Ainsi allait sa vie, elle soignait plus souvent les bêtes que les hommes car ceux-ci venaient rarement. Yuki reprit forme humaine et s'installa dans son arbre. Je dit bien dans, et non sur. Cela est difficile à expliquer, elle était dans l'arbre, comme dans un fauteuil, pas à l'interieur, pas dessus, non "dans". Elle s'installa donc et attendit. Un signe d'Idriss peut-être. Il devait avoir sentit son reveil maintenant. Et si le signe ne venait pas. Elle restera là. La druidesse pouvait attendre longtemps. Elle était loin des problèmes du monde, elle vivait à son rythme, différent de celui des autres vivant. La nature et la forêt lui donnait sa force. Elle pouvait ne pas dormir pendant des années, ne pas manger pendant des mois, cela ne la genait nullement. Elle vivait au même rythme que les arbres ...