[Quête] La traversée de Magyars

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Quant à lui, n'étant pas du genre à méditer, guida tout simplement Arachnox afin qu'il suive le troupe.

Alamyr, lui, ouvrait la marche. Portant son capuchon sur sa tête, il faisait avancer son cheval lentement. Il regardait parfois le ciel sans nuages qui les surplombait. Le seigneur ne tenait pas les guides de sa monture. Il se laissait porter par l'animal tout en caressant la perle de crystal noir au centre de son médaillon. Les seigneurs du sang avant lui l'avaient tous reçu lors de leur monté au rang de seigneur de la légion, mais aucun à part le tout premier ne savait de quoi il était fait. Même Alamyr n'en savait rien. Pourtant un des plus doués de toute l'histoire de la légion en matière de sorcellerie, il n'avait jamais été apte à en découvrir la provenance. Il savait parcontre, que ce crystal avait des propriétés magiques, celle de décider du sort de l'âme d'un mort. Cependant, Alamyr était certain qu'il était capable de pouvoirs bien plus destructeurs que celui-ci, mais que son créateur aurrait jugé trop dangereux d'enseigner les multiples pouvoirs du médaillon. Pendant que les hypothèses se bousculaient dans la tête du seigneur, il ne vit pas le temps passer. Il passa près de deux heures complètes à imaginer les innombrables utilités du médaillon de Sokron. Lorsqu'il revint à lui, le groupe marchait tranquilement en direction du prochain village qui les séparaient de la frontière du royaume de Magyars et du royaume de Mythan.

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Lorsqu'il furent finalement arrivé à l'extrême Sud-Ouest de Magyars, le soleil édbuta son ascension, il se levait doucement au sommet des montagnes qui projettait un ombre sur les villages près de celles-ci. Les chevaliers noirs suivaient de près les chevaliers de l'ombre dont Kyrzan qui flottait tranquillement dans les airs. Le groupe était sur la frontière de Magyars et de Mythan, délimitée par une plaine bosselée couverte de petits coins de forêt. Le chef de la troupe de Chevaliers noirs s'approcha de Alamyr évitant Vodevil qui semblait mort...

- Seigneur Alamyr, je crois que mes chevaliers auront besoin de repos dans peu de temps, peut-être serait-il plus sage de s'arrêter avant de traverser dans Mythan, qu'en dites-vous?

HJ : C'est à vous de voir maintenant, lorsque les chevaliers noirs dormiront, vous vous entraineraient, alors c'est à vous de voir où et quand.

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-Ce n'est peut-être pas à moi de répondre à ça mais je suis d'accord avec lui. Car si nous avons à combattre, nous sommes plus fort et agile lorsque non épuisé Seigneur Alamyr.

Alamyr arrêta son cheval, se qui fit stopper le reste du groupe. Le soleil se levait au loin, éclairant les terres qui les entouraient. Sachant que de jour, il ne pourrait plus bénéficier de son invisibilité magique complète, Alamyr tracha sèchement.

- Nous resterons ici pour que vous vous reposiez. Installez le campement hors de la route. Nous repartons à la tombé de la nuit. Pas un seul instant de plus.

Le seigneur rengea son médaillon à l'intérieur de sa côte de maille, puis descendit de cheval. Il mena sa monture non loin de l'endroit où les chevaliers allaient bientôt monter le campement, et le laissa brouter l'herbe fraîche du matin. Pour sa part, Alamyr avait quelquechose de bien plus important que le repos en tête. Le seigneur contacta ses chevaliers de l'ombre par l'esprit tout en s'enfonçant dans la forêt.

- * Je vais m'isoler quelques temps. Personne ne doit me suivre sous peine d'exécution. Si vous devez m'informer de quoi que ce soit, faites le par l'esprit. Kyrzan tu pourras me rejoindre, mais seulement lorsque je te le dirai. En attendant, Vodevil, je te charge de veiller sur les hommes. Je te fait entièrement confiance. *

Puis le seigneur laissa les chevaliers noirs aux bons soins de ses propres chevaliers, disparaissant dans la forêt.

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Drakillon profita de cet arrêt de nuit pour dormir mais aussi pour s'entrainer un peu.
Il se rendit à deux minutes de marches dans le sens oposé qu'Alamyr est allé et dégaina son épée, il frappa dans le vide en exécutant toute sortes d'acrobaties. Dès qu'il aurait fini, il irait se coucher...

Vodevil était toujours sur son Karg. Il méditait et son capuchon le cachait du soleil levant. Il avec totalement compris ce que Alamyr lui avait dit et on pouvait maintenant voir son torse bouger sous sa respiration. Il ouvrit tranquilement ses yeux et une légère fumée s'en échappa. Il descendit du Karg et observa le groupe.

- Reposez vous bien, on va avoir besoin de nos force pour demain.

Le légionnaire marcha quelques instants puis se positionna les assis, les jambes croisés pour regagner sa méditation.

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Kyrzan tant qu'à lui, il attendit que son Maître l'apelle et quelques fois, il volait pour voir à l'horizon, si des trompes ennemis arrivais.

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Les chevaliers noirs montèrent leur camp, la plupart d'entre eux allèrent tout de suite se coucher, quelques autres discutait autour d'un petit feu. Kyrzan, Vodevil et Draken eux n'avaient pas vraiment besoin de sommeil, du moins beaucoup moins souvent que les humains. Le soleil était maintenant levé au dessus des montagnes plombant sur la majeure partie d'Arkania...

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Drakillon, s'étant suffisement entraîné, alla dormir en étant accoter sur un arbre...

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Tous les chevaliers noirs étaient endormis, même drakillion qui était dans une position inconfortable, les chevaliers de l'ombre avaient du temps à faire passer avant de repartir. Les chevaliers noirs se voyaient plsu encombrant que prévu...

Le seigneur du sang réapparu à l'entrée du bois où il s'était enfoncé plutôt. Le capuchon sur la tête, Alamyr traversa le campement et alla rejoindre les chevaliers de l'ombre. Lorsqu'il arriva à leurs côtés, il enleva son capuchon et dit au groupe :

- Puisque nos compagnons dorment, nous profiteront de ce temps pour s'entraîner entre nous.

Alamyr se tourna vers son apprenti. Il dit avec un sourire quelque peu arogant :

- Reprennons ton entraînement où nous l'avions laissé.

Puis il se mit à marcher sur le sentier vers un endroit dégagé. Il s'arrêta plus de cent mètres plus loin et cria.

- Attaquez moi !

Tout en criant, le seigneur forma son bouclier et dégaina son épée, se tenant prêt à esquiver toutes attaques venant de son élève.

Vodevil fut sortit de sa méditation par les paroles de son maître. Il souris à l'idée d'un entrainement puis il vit que Alamyr parlait de Kyrzan. Le légionnaire resta assis les yeux grand ouvert vers les deux créatures.

Attendant que Kyrzan prenne l'initiative de l'attaque, Alamyr tourna la tête vers ses deux chevaliers et dit tout aussi fort.

- Cela s'adresse à vous aussi chevaliers ! Vous avez tous autant besoin d'entraînement l'un ou l'autre.

Le seigneur avait le sourire aux lèvres. Un sourire confiant qui venait à son visage chaque fois qu'il dégainait son épée en vu d'un affrontement.

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Kyrzan regarda Alamyr qui l'invitais à l'attaquer. L'ange déchu dit d'une voix arrogante.

-Non

Kyrzan tourna le dos à son maître. Il alla près d'un arbre, d'un coup de griffe, il le brisa. L'arbre était à l'horizontal. Kyrzan s'assoya dessus et s'adoussa contre un autre arbre et croisa les bras.

Alamyr laissa disparaître son bouclier. Cependant, il tenait tellement fort le manche de son épée qu'il ne pouvait plus la lâcher. Son regard s'était rempli de colère face au refus de son apprenti. La colère avait montée tellement rapidement en lui que les fleurs et arbrustes autour de lui mourrurent lentement. Le seigneur parla lentement d'une voix tremblante de rage à l'endroit de ses chevaliers Vodevil et Draken.

- * Laissé tomber l'entraînement, et quoi qu'il arrive ne vous mêlez pas de cette affaire. Il a apparement besoin d'être mis à sa place par son maître. *

Alamyr commença à avancer vers Kyrzan les poings fermés, la colère et la rage le traversan. Il cria en avançant.

- De quel droit ose-tu contredire une de mes ordres !

Vodevil vit Kyrzan s'assir sur l'arbre. Vodevil resta assis et afficha un large sourire. Il poussa un rire étouffé et observa son maître se diriger vers la créature mystérieuse. Il communiqua par pensé avec Alamyr.

- * N'y aller pas trop fort il est probablement en crise de jeune homme ha ha! *

Vodevil laissa une grande bouffé de fumée verte sortir de sa bouche et de ses yeux.

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Drakillon avait entendu un cri de rage et un gros bruit qui ressemblait à un arbre qui se cassait. Cela l'avait éveillé. Il ne voyait pas d'où ces bruits venaient mais il n'avait pas envi de se lever.

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Kyrzan ouvrit les yeux et regarda Alamyr. Il le fixait droit dans les yeux, le voyant approcher. Kyrzan eut un sourire et répondit à Alamyr d'un ton neutre, sans émotion.

-Je te ferai rappeler que tu n'es rien pour moi! Alors pourquoi je suiverais tes ordres!

Kyrzan referma les yeux et se radossa à l'arbre.

Alamyr en entendant les paroles de son élève, regaina son épée. Il s'arrêta de marcher et se transporta à quelques mètres de Kyrzan par téléportation. Le seigneur parla lentement à son apprenti par la pensée. De cette manière, aucun des chevaliers noirs n'entendraient la conversation, du moins ses propres paroles. Alamyr ricana, amusé devant le saut d'humeur de Kyrzan. Tout en commençant à lui parlé par l'esprit, Alamyr concentra toute sa force magique sur son élève avec son pouvoir de corruption. Utilisé par petites doses, cela permet de corrompre aisément quiconque se trouvant sur sa route. Mais une utilisation trop puissante et concentrée fais l'effet d'un mal de tête immense, paralysant le corps de la cible et brouillant son esprit.

- * Je crois que tu te porte légèrement trop haut dans ton estime Kyrzan. Qui croît-tu être pour ainsi t'élevé au dessu de mon autorité. Personne à part Matyr n'en a le droit. Alors si tu crois qu'un vulgaire rejet du gouffre le pourra, je te conseil fortement de changer la vision que tu as de cette légion, ou dans ce cas en particulier, la vision que tu as de toi même. En passant, je te ferai rappeler que je suis ... ton maître ! *

En finissant ses paroles, Alamyr augmenta la puissance de son pouvoir au plus haut sans qu'il n'en soit à la dose mortelle. Mais la force étant tout de même exrêmement élevée, Kyrzan n'aurait même pas la force de riposter offensivement ou de seulement s'envoler. Alamyr resta planté devant son élève, attendant sa réponse.

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Kyrzan sentit un petite pression sur sa tête. Un petit sourire lui vint au lèvre. Le regarda Alamyr et dit

-Premièrement ta petite corruption ne fait rien sur moi, Alamyr! Il n'y a pas seulement Matyr qui a le droit je crois. Il n'y aurais pas Durattor aussi. Et je ne te considère pas comme un Maître. Oui je sais Matyr a dit Alamyr serait ton maître. Mais je m'en fou! tu n'est pas mon maître et tu ne le saura JAMAIS!

Au même moment, Kyrzan lâcha un grognement. Il se leva, tassa Alamyr avec son épaule et alla plus loin.

Vodevil regardait la créature s'éloigner d'Alamyr. Il détourna son regard vers Alamyr affichant un sourire sur ses lèvres. Il resta assis et observa la scène. Il attendait toujours l'ordre de trancher la gorge de la créature ou de rester assis alors il ne fit rien qu'observer le tout.

Alamyr se retourna pour le regarder s'éloigner. Se disant qu'il avait peut-être mal calculé la dose nécessaire pour lui infliger une quelconque douleur, le seigneur du sang passa alors au grands moyens. S'il ne voulait rien entendre, il lui ferait voir. Alamyr plaça lentement sa main devant lui et dirigea une force de mort sur son apprenti. Bien que très costaud, cette fois, il plierait. Il continua son geste parla par la pensée.

- * Tu es encore jeune mon cher. Tu as encore beaucoup de choses à apprendre sur ce monde. Durattor n'est rien de plus qu'une de mes nombreuses marionettes avec beaucoup de pouvoir. Il se fit tellement sur moi pour lui porter conseil que je peux le diriger à ma guise. Tu es d'ailleurs en train de faire la même erreur que lui. Tu me sous-estime. Tu me sous-estime énormement ! *

Alamyr se mit à ricaner à haute voix, tout en appliquant la force de mort nécessaire pour empêcher de respirer ce jeune insolent de Kyrzan.

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Kyrzan plia à cause du pouvoir de la mort. Kyrzan était capable de résisté à une douleur intense. Vue que sa respiration était quasiment nul, il pensa.

-* Il se croit le plus fort... Durattor n'est pas sa marionette, il ne serait jamais la marionette d'un vieux. En faite c'est lui la marionette de Matyr et Durattor. Il n'est rien de plus qu'un vieille elfe avec des pouvoirs. Il faut qu'il utilise ses pouvoirs pour me parler... Quelle belle autorité*

Kyrzan souffrai, mais quand il pensa à la dernière phrase qu'il avait dit, un petit sourire lui monta au lèvre.

Alamyr baissa son bras enlevant par la fait même toute pression de son apprenti. Il vit alors le sourir se former sur le visage de Kyrzan.

- * Matyr confit la tête de la légion du sang aux seigneurs du sang depuis plus de 1500 ans. Qu'est-ce qui te fait croire qu'un simple orc pourrait contrôler mes gestes ? La manipulation de l'esprit est d'ailleur un atout important pour quiconque désirant mener Marakan. Un grade hiérarchique n'est rien à comparer des capacités de l'être qui se vante de la détenir. Un parfait imbécile pourrait devenir commandant et sièger au conseil militaire simplement parce qu'il a tué un homme à main nue. C'est le cas de ton cher Durattor et de ses commandants. Rien qu'un ramassi de vaux rien plus bon à rien les uns que les autres. L'heure de leur chatiment approche, et je veillerai personnellement à ce que Matyr connaisse chaques détails concernant leur incompétence. *

Le seigneur du sang regarda les alentours. Plusieurs des chevaliers noirs s'étaient éveillés en entendant le bruit de l'arbre ou des paroles échangées par le seigneur et son apprenti. Alamyr se tourna alors vers Vodevil.

- Chevaliers, charge toi de faire démonter le campement et que tous les chevaliers noirs soent prêts à partir dans moins de 15 minutes. La noirceur tombera rapidement.

Puis Alamyr refit face à Kyrzan. Il lui adressa encore la parole mais cette fois-ci à haute voix.

- Puis-je savoir ce qui te fais rire ?

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