Inconnue à l'auberge de la montage

Le bruit sourd d’un corps inerte qui tombe sur le sol se faisait entendre à la lisière de la forêt interdite. Les lèvres de la vampire étaient rouges, immaculées de sang. L’immortelle était accroupie à côté du corps de sa nouvelle victime. De ses yeux bleus, elle regarda tous signes possibles de vie chez l’homme ; il n’y en avait aucun. Il était mort, du au manque du sang présent en lui. Eveliah leva la tête pour regarder au tour d’elle pour s’assurer qu’il n’y avait aucune personne qui l’épiait. *Personne… se dit-elle* Lentement, elle essuya, avec le revers de sa main, sa bouche de la quelle y s’écoulait encore le sang chaud de l’homme mort. Puis, elle se releva et partie vers le village de Gimrold.

La vampire était affamée, plusieurs semaines s’était écoulées sans qu’elle ait goûté le sang bouillant d’un humanoïde, car elle s’était réfugiée dans le village d’Otolep, village abandonné où, maintenant, les vampires y sont établis.

Le voyage entre la forêt interdire et l’auberge ne dura pas longtemps, puisqu’Eveliah pouvait se déplacer plus rapidement que la moyenne grâce à ses pouvoirs de vampire.

La nuit était encore jeune; à peine deux heures et demie s’était écoulée depuis le crépuscule. Eveliah était maintenant devant la porte de l’auberge de la montagne. Il y avait très peu de gens; pour la plupart des gens présent, il s’agissait surtout de saoulons, de petits regroupements de voleurs se racontant leur exploits de la journée ainsi que des personnes de mauvaises vertus.

L’elfe-vampire alla s’asseoir à une table près d’une fenêtre. Cette dernière avait la sensation d’éprouver une amer nostalgie qui montait en elle. Depuis qu’elle est devenue vampire, Eveliah était devenue neutre ; c’est-à-dire, qu’elle éprouvait, certes, des sentiments mais plus autant qu’avant. C’est bien pour cette raison que l’immortelle fréquentait les auberges les plus chaleureuses des continents; cela lui donna un peu plus de réconfort et de bien-être.

- Désirez-vous quelque chose à boire ou à manger? Demanda le serveur. Ces paroles firent sortir la jeune vampire de ses pensées.

Eveliah regarda l’humain avec ses eux d’un bleu anolmal. Ses yeux fixaient le coup du serveur, ce merveilleux coup. *il semble si doux… et le sang si chaud… se dit Eveliah*

- Je vais prendre une coupe de vin elfique *rétorqua l’immortelle en regardant l’homme droit dans les yeux tout en lui montrent un sourire en faisant garde de ne pas montrer ses longues canines, même si dans un certain sens elle préférait, au plus profond d’elle, de goûter au feu qui coulait dans les veines de l’humain.

Deux cents trente battement de cœur, soit environs deux minutes, qu’il fallut au serveur pour apporter cette douce boisson alcoolisée elfique.

Coupe à la main, l’elfe-vampire tourna la tête vers la fenêtre, elle pris une gorgée de son vin. La nuit était fraîche, le ciel étoilé. La pleine lune brillait de toutes ses forces. Quelques rares hurlements de lycans se faisaient à peine entendre dans le paisible village de Gimrold. *Maudits soient ses Lycans… Je suis maintenant obligée de cohabiter avec ses… mortels pour quelques temps… À cause d’eux je ne peux rester en sécurité dans la forêt… Ahhhh maudits soient ses Lycans* Sur ses dernières pensées Eveliah soupira un peu et repris une gorgée se cette boisson alcoolisée, déposa sa coupe sur la table puis elle croisa ses fines jambes. L’arrivé une personne dans l’auberge retint son attention. Les yeux pâles de la vampire scrutait la personne du regard peut-être il s’agissait de la nouvelle victime de cette femme qui avait soif de sang.

Le personnage entré dans l'auberge jeta un vif coup d'oeil à la vampire. Dans ses yeux brillaient une intensité qui n'était pas habituelle au commun des mortels, étrange. Eveliah pu même distinguer une étincelle jaune dans son regard. Ce dernier s'assis à une table plus loin et le serveur vint lui porter sa boisson. Il ne devait pas être méconnu dans cette auberge. De la façon dont l'homme avait quitté la table du nouveau venu, il ne devait pas être commode. Le pauvre était terrorisé, mais n'en laissa rien montré lorsqu'il l'avait approché, il s'était contenté de lui sourire nerveusement. Le serveur de nouveau libre vint à la table de la jeune femme.

Serveur : Désirez-vous autres choses, mademoiselle?

L'homme lui cachait la table de l'étranger.