Au frontière de Magyars

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Dévalant la pente à cheval, les deux elfes avaient poursuivit leur route en direction de l'endroit où leur indiquait la carte, c'est-à dire l'aggrandissement de Magyars. Ils avançaient, depuis maintenant une demi-journée, et ne s'était arrrêté que pour boire. Les chevaux semblait exténuer, peut-être que leurs cavaliers ont été revigorer, mais leurs chevaux non. Augus regarda Katar et s'entendit lui dire:

Meka Augus : Est-ce que nous nous arrêtons pour la nuit, nos chevaux sont sur le point de nous lâcher.

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Le général acquiesca et ralentit l'allure. Les deux elfes s'arrêtèrent à proximité de plusieurs petits arbres regroupés. Katar accrocha les brides de sa monture à un arbre, Meka en fit de même.
Les chevaux, après avoir été accrochés, s'allongèrent tous deux sur le sol. Le général des armées était assis, adossé à un tronc. Meka était allongé dans l'herbe.
Katar observait attentivement l'anneau confié par le mage. Résigné à savoir ce que pouvait contenir l'anneau magique, il contracta son doigt, et le pointa vers le ciel. Il se concentra intensément, et attendit que quelque chose se passe. Augus observa son mentor.

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Lorsque Katar pointa vers le ciel le doigt portant l'anneau, rien ne se produisit. Peut-être n'était-ce qu'une anneau bien banale, pensa Katar. Après l'essai, Meka cru bon d'aller se reposer un peu. Ayant accroché entre deux arbres des hamacs, Augus s'étendit dans l'un et s'endormit presque aussitôt. Tout semblait tranquille dans la forêt, le seul bruit qu'entendait Katar était le chant des créatures de la nuit.

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Le général retira l'anneau de son doigt et le fit tourner entre son index et son pouce. Il se demandait comment un mage pouvait ne pas se rendre compte de l'absence de magie dans cet objet. Enfin, ce n'était pas grave, l'important était qu'ils réussissent leur mission. La nuit commençait déjà à faire se mouvoir les bêtes nocturnes, les dangers débuteront. Katar ne se sentait pas du tout fatigué, la magie du vieil homme avait été efficace. Il décida de monter la garde pour la nuit, ses séjours en forêt l'y avait habitué. Il connaissait aussi, grâce à cette vie, la quasi totalité des bruits et comportements significatifs d'une attaque auprès des animaux.
Meka était plongé dans un sommeil réparateur, les chevaux s'étaient assoupis, il ne restait que le général elfe et l'immense forêt.
Katar referma sa main sur l'anneau. Le lendemain, il le laisserait peut-être dans la nature, et demanderait à Augus de tenter d'activer le sien.

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Katar faisait tourner l'anneau entre ses doigts d'une manière envoûtante sans que rien brise cette concentration. Soudain, le général entendit une faible voix dans sa tête qui lui était invitante. Sans cesse elle répètait:

??? : Viens me rejoindre Katar. Je t'attendais depuis si longtemps. Viens me rejoindre Katar. Je t'attendais depuis si longtemps.

Maître Aswo entendit un bruit sourd derrière lui. Il se retourna et aperçu dans la faible lueur de la pleine lune une carverne s'offrant à lui, peut-être que la voix l'appella de par là.

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Katar se méfia. Mais après tout, ses pouvoirs alliés à sa maîtrise des armes lui permettrait de se sortir d'une situation épineuse. Ecoutant la respiration de Meka et les animaux de la nuit, il se décida à se lever. Il se dirigea d'un pas lent, comme envoûté par la voix et la caverne. Mais il avait encore toute sa tête. Il resterait prudent.
Passant entre les arbres, il entra dans la grotte luisante.

Meka, lui était toujours dans les bras de Morphée.

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La voix continua d'interpellé Katar à toujours aller plus loin dans la carverne. Aswo pourvoir au plafond une multitudes de chauves-souris et au sol de petits animaux qui couraient dans tous les sens.

??? : Rejoins-moi Katar. Rejoins-moi Katar.

La provenait maintenant du fond de la carvene et elle se répercutait sur les murs faisant de l'écho. La bague se trouvant dans la main de Katar se mit à scintiller d'un bleu éclantant. Par contre la lumière créer par celle-ci ne lui permettait pas de voir plus qu'à 2 mètres autour de lui, dans la noirceur totale. La voix apparut maintenant plus proche aux oreilles du général, la personne à qui appartenait cette voix ne devait pas ce trouver bien loin. Une intersection s'offrait devant lui.

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Katar réfléchit. Il devait trouver la personne qui parlait. Son anneau s'était mis à scintiller...Il devait y avoir une raison. Le général regarda chaque voie. Il ne pouvait prendre le risque de perdre du temps. Il y avait forcément un moyen de trouver la bonne voie. Trouvant enfin l'idée qu'il attendait, le maître Aswo mit son anneau à son index, puis le pointa sur la voie de gauche.

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La bague se mit soudainement à scintiller de plus en plus jusqu'à temps que Katar en soit tout illuminé de sa lueur bleutée. Il pouvait maintenant voir jusqu'à 10 mètres devant lui. Cela ne révèlait pas la fin de la caverne, mais il avait peut-être pointé la bonne direction, pensa-t-il. La bague avait arrêter son sciontillement, mais le général était une lumière ambulante. Il entra donc dans le couloir de roc sans se rendre à la fin après une dizaine de minutes de marches. Il demandait bien s'il ne devait pas faire demi-tour. Voila que maintenant l'anneau vida Katar de sa lueur pour l'absorber. Elle sortit de son doigt et elle pacourut un chemin en volant dans les airs, illumant son passage.

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Le général resta concentré. Il accéléra malgré tout le pas pour suivre la lueur qui lévitait à présent dans les airs, et qui semblait avoir une destination bien précise.
Il voyait assez bien les alentours, et n'avait aucun mal, pour l'instant, à éviter les aspérités des parois. Il devait continuer à rester près de la lueur.

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L'anneau magique se confrontta à une porte et lorsqu'elle essaya de l'enfoncer, elle tomba rapidement sur le roc. Un énorme mur de pierre se tenait devant Katar, il y avait aussi une porte au milieu du mur, la bague au sol et une caisse dans un coin.

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Katar osberva perplexe tout ceci. Le seul moyen d'ouvrir l'immense porte était la caisse, mais que contenait-elle ? Faisant fi de ses craintes, il décida de s'approcher de la caisse.
Celle-ci était de volum moyen, il n'y avait sûrement pas un bélier à l'intérieur. Mais peut-être y avait-il une clé, mais si cette idée était farfelue.
Sortant un de ses poignards, il donna un coup sur la côté de la caisse.

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Katar sortit son poignard et l'approcha de la caisse. La boîte devint rouge feu et une une éclair, de la même couleur, zébra l'air en direction de la lame. Le général dut lâcher le poignard puisqu'il était devenu si chaud que la lame rougeoyait au sol. Cette caisse était donc magique, pensa Katar.

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Katar s'éloigna un peu de la caisse, laissant son poignard refroidir, prit son anneau, et le lança doucement sur la face haute de la caisse. Peut-être activerait-il quelque chose dans la caisse magique ?
Le général se pencha pour tenter de reprendre son poignard, espérant qu'il serait moins chaud.

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L'anneau rebondit sur la paroi du haut de la boîte et elle s'arrêta dans les airs et elle absorba la lumière rouge feu qui se dirigeait vers la bague en une fine ficelle de lumière. La caisse avait repris son aspect normal. Katar se pencha pour reprendre son poignard au sol, il était encore un peu chaud, mais il le garda dans sa main quand même.

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Katar s'approcha de la caisse, voyant son anneau en lévitation. Il rangea son poignard et décida de faire glisser la caisse jusqu'à la porte massive.
Un évènement pouvait peut-être se produire. Si cela ne marchait pas, l'elfe se déciderait à tenter d'enfoncer la porte avec son épée.

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Effectivement, la boîte ne possèdait plus de magie, puisque l'anneau l'avait absorbé. Donc, Katar décida d'enfoncer la porte avec son épée, malgré sa dureté, l'épée se fracassa contre la porte, la défonça de moitié. Il pouvait maintenant voir à l'intérieur. C'était une pièce bien normale, dans laquelle sont entreposés quelques épées, arcs, armures et boucliers. Plusieurs caisses jonchaient le sol et il n'y avait pas trace de vie, mais la voix que Katar entendait, semblait beaucoup plus forte qu'avant.

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Rangeant son épée sur son dos et sortant un poignard, il avança lentement dans la pièce. La voix semblait plus proche, ce qui était satisfaisant, car il n'avait pas choisi la mauvaise voie. Son épée avait été légèrement abîmé, il en reprendrait une dans la salle, afin de rembourser la réparation. Sa mission serait ainsi un peu lucrative, malgré tout.

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L'anneau magique lévitant encore dans les airs en arrière de Katar retomba sur le sol dans un petit bruit de métal fracassant une pierre. Aswo mit un pied sur la caisse et passa par dessus celle-ci pour entrer dans la pièce sans même l'ouvrir. Poignard brandit, il scrutait la pièce à la recherche de la provenance de la voix.

??? : Enfin, tu es là. Range donc ton arme, de toute façon, je suis déjà mort.

Dans la pièce tout se mit à trembler. Les différents objets de la pièce faisait leur propre bruit tintant qui scillait aux oreilles du général. La pièce devint soudainement plus froides ce qui ne signifiait rien de bon et un esprit apparu dans un nuage noir devant Katar.

??? : Donne-moi la bague Katar.

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Le général se méfia. C'était louche. Il devait d'abord en apprendre plus.

- Et pourquoi devrais-je vous la donner ? Je ne sais pas qui vous êtes. Comment me connaissez-vous ?

L'esprit allait devoir justifier sa demande, sinon Katar partirait sans demander son reste. L'endroit était vraiment étrange, l'esprit allait bien avec le décor.

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??? : Comment je vous connais? Facile. Lorsque vous avez mit la bague votre esprit à tout de suite été connecté au mien, voilà comment je connais tout de vous, Katar.

??? : Maintenant donner-moi cette bague, Général!

Le ton emprunté par le spectre était grave et imposant.

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Le général ne se laissa pas faire. Si c'était l'anneau qui avait donné "vie" au spectre, alors celui-ci devrait plutôt être aux ordres de Katar, qui l'avait libéré.

- Dites-moi tout d'abord qui vous êtes. Je ne vous donnerai pas l'anneau si vous ne me le dites pas.

Prêt à tourner les talons à tout moment, l'elfe essayait de voir plus précisément à quoi ressemblait ce spectre. Avec ses 146 ans d'existence, il l'avait peut-être rencontré.

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Le spectre étant caché par une énorme cape noir qui couvrait son visage et laissant paraître qu'une faible lueur qui semblait être ses yeux.

Esprit : D'accord, si cela vous importe tant. Je m'appelle Dekrom. Vous en faut-il plus pour me redonner mon précieux objet?

Le spectre se tenait dans les airs devant Katar laissant dans l'air une odeur infecte de pourriture.

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Aswo ne se laissa pas démonter. Le spectre lui devait des explications. Et surtout, des explications claires. Le général se rapprocha un peu plus. Il commença à se promener dans la salle.
Se trouvant derrière Dekrom, il le fixa du regard.

- Connaître votre nom ne me dit pas qui vous êtes. Qu'êtes-vous. Que faisiez ou faites vous ici ? Quel est le rapport entre vous et celui qui m'a donné l'anneau ?

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Un rire démoniaque s'échappa de la bouche de l'esprit.

Esprit : Ce vieil homme?!? Il voulait se débarrasser de ces anneaux. Il sont magique certes, mais leurs pouvoirs ne peuvent être contrôlés que par moi, sinon le pouvoir s'enclanche par lui-même et les risques sont grands.

Le spectre fit une pause et se retourna vers Katar qui était maintenant devant lui.

Esprit : Le pouvoir des anneaux sont illimités. Tu pourrais en être sa proie.

Esprit : Je suis le prédesseseur de ces anneaux et j'en ai besoin, alors donne-les moi et je vous aiderai dans votre quête.

Le spectre attendait une réponse de la part de Katar lui disant qu'il lui donnerait tout simplement.

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